1. |
Invocatio/Pandæmonium
05:42
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Séparés du monde par un océan de ténèbres,
Se terrent, dans l’abîme, d’antédiluviens démons,
Qui ribotent, glapissent et festoient malicieusement,
Au son incessant de nos invocations,
Louons les dieux immondes !
Louons les dieux immondes !
Buvez le sang de nos rituels,
que soit scellée l’Alliance éternelle et nouvelle,
Savourez la chaire de nos sacrifices,
Pour les siècles des siècles, que votre règne vienne !
Louons les dieux immondes !
Louons les dieux immondes !
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2. |
Liber Ivonis
06:22
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Les pages maudites ont été tournées,
Les formules interdites ont été prononcées,
Le sang des fidèles a abreuvé la pierre,
Les dieux des profondeurs ont entendu nos prières …
Consumez nos âmes !
Qu’elles brûlent d’une flamme noire !
Le Septième sceau a été ouvert,
S’éteint à jamais l’astre solaire,
Chutent avec lui les étoiles mortes,
S’installe à jamais le Grand Silence...
Consumez nos âmes !
Qu’elles brûlent d’une flamme noire !
Les âmes des dévots, ont traversé le seuil,
Les légions rassemblées, sèment la discorde,
Les anges déchus, se joignent aux rangs des morts,
Le Royaume nouveau s’érige, sur les ruines du monde ...
Que la nuit triomphe !
Que les ténèbres embrassent le monde !
Que les astres s’éteignent !
Que leur lumière jamais plus ne brille !
Que les damnés se lèvent !
Que leur légion rase tout !
Que les cieux s’enflamment !
Et que Dieu lui-même ploie genou !
Que les damnés se lèvent !
Que leur légion rase tout !
Que les cieux s’enflamment !
Et que Dieu lui-même ploie genou !
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3. |
In Morte Quiescam
02:04
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4. |
Ex Oblivione
06:23
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Ex Oblivione (texte adapté du poème "Nemesis" par Howard Phillips Lovecraft)
De l'autre côté des portes du sommeil,
Au delà des abîmes nocturnes,
J'ai vécu des vies sans nombre,
J'ai sondé du regard toutes choses.
J'ai tournoyé avec la Terre à l'aube des temps,
J'ai contemplé la béance du sombre univers,
Où les noires planètes roulent sans but,
Où elles tourbillonent inaperçues dans leur horreur,
Sans savoir, ni éclat, ni nom.
Sans savoir, ni éclat, ni nom.
Sous la malédiction d'une terre cernée de tombes,
J'ai hanté les tombeaux des âges,
j'ai survolé l'Erebus qui gronde
Des précipices enneigés et lugubres,
Et des royaumes où le soleil du désert consume
Ce qu'il ne peut jamais égayer.
Où le soleil du désert consume
Ce qu'il ne peut jamais égayer.
Et la tombe ne peut offrir aucun répit:
Depuis les éons infinis surgissent en battant
Les ailes des ténèbres impitoyables.
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5. |
Perditio Mundi
05:18
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Un bruit d’orage résonna plus fort que nos cris,
Jusqu’à nos os se déversa une pluie mortelle,
Le ciel tout entier menaçant,
Fît peser sur nous son triomphe,
Un vent de mort souffla nos vains espoirs,
Mélopées funèbres, désespérées complaintes,
Qui telles nos cendres, s’éparpillèrent au vent
Effaçant avec nous le souvenir de nos calamités,
Dans le néant nouveau d’un monde,
Dépouillé de nous
Renaît le silence bruyant
Des éternités aveugles.
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